27.05.2008 - Cannes-lag
Je rentre de Cannes, l’esprit plein d’images, de rencontres et d’émotions, et avec la sensation satisfaisante d’avoir vu les films les plus importants des six ou huit mois à venir. Et à la gare, je tombe sur une affiche de Sex and the city. Suivie d’une deuxième, puis dix, puis trente. Carrie Bradshaw étalant son charme sur tous les couloirs de métro de la ville. Et là il faut se résoudre à l’évidence : non, je n’ai pas vu l’adaptation cinématographique de la série la plus glamour et la plus piquante de sa génération. Ce qui sera pourtant le sujet de conversation le plus abordé par les non-festivaliers dans les 48h à venir, avec l’eurovision et le résultat de la Nouvelle star. Toutes choses que, bien sûr, je n’ai suivies ni de près, ni de loin. Et tandis que je montre machinalement mon accréditation cannoise à l’agent de sécurité qui contrôle les titres de transport, tout en essayant vaguement de me souvenir du digicode de l’immeuble, à ne pas confondre avec le numéro du pavillon hongkongais, celui où ils savent si bien recevoir, une certitude s’impose à moi avec une netteté de plus en plus implacable : c’est sûr, cette année encore, je suis complètement Cannes-laguée.
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